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    Aconcagua 2005, Epopée d’un 7000.

    qui devait se faire au départ entre copains. J’ai alors lancé l’idée d’ouvrir la porte à d’autres candidats, afin d’enrichir le groupe d’expériences diverses, mais également pour réduire les frais collectifs.
    Finalement, nous nous retrouvons à quatre (Christian, Denis, Vinciane et moi), notre billet d’avion en poche, bien décidés à atteindre, à près de 7000 mètres, le sommet des Amériques.
    Nous sommes en octobre, plus que trois mois donc pour tout organiser et surtout s’entraîner car gravir un tel sommet n’est pas à la portée de tout le monde. En outre, Christian et Vinciane n’ont que peu d’expérience en haute montagne (j’entends sous les 4000) et Denis pas du tout.
    Je propose donc à chacun un entraînement individuel approprié et programme plusieurs entraînements collectifs d’ici fin janvier.

    Et nous voilà partis, pour 22 jours de périple, transports compris. 26 janvier, 9h30 : à la sortie de l’aéroport, on nous propose taxis et hôtels à des prix très abordables. Bonne affaire, d’autant que nous n’avions rien réservé depuis la Belgique.
    A peine arrivé à l’hôtel, un petit mot sur Internet pour la famille et on prépare les sacs car dès demain, nous partons pour la marche d’approche vers le Plomo, notre sommet d’acclimatation, que l’on peut voir depuis Santiago, nous toisant du haut de ses 5350m.
    Curieuse coïncidence, notre hôtel situé dans une petite ruelle, se trouve juste en face du club des andinistes de Santiago (leur Cab donc) et juste à côté d’un petit magasin de montagne (un des seuls de la ville d’ailleurs qui compte pourtant plus de 6 millions d’habitants ).

    Cerro del Plomo

    L’eau, élément vital pour nous les alpinistes, fut notre principal souci dans cette expédition. Nous avions décidé, pour des raisons économiques, mais surtout à cause du timing restreint de préparation, de partir en février (fin de l’été là-bas) ; ce qui signifiait risque de pénurie d’eau; et cette année fût particulièrement sèche.
    Bien qu’ ayant reçu comme information d’un belge ayant gravi le sommet un an auparavant (début janvier), qu’un petit torrent permettait de s’approvisionner en eau, nous décidons de porter 6 à 8 litres d’eau en plus de nos 2 litres par personne.
    Ni mule, ni porteur pour ce premier trek, et encore moins un refuge en demi-pension comme dans les Alpes. Les sacs étaient donc lourdement chargés avec tout le matériel et la nourriture pour quatre jours. Tentes, sac de couchage, vêtements de montagne, matériel de cuisine, etc. … nous amenaient vite à 25kilogs sur le dos, voire plus pour certains.
    Après un paisible voyage de deux heures pour rejoindre La Parva avec Oscar, notre taximan attitré, cette première journée longue et fatigante nous amène en 7 heures au Camp de Base du Plomo à 3400m. Le temps de monter la tente et l’on est accueilli par un guide chilien qui nous propose son reste de pâtes toutes prêtes à manger. Vous comprendrez aisément qu’il n’a pas fallu cinq minutes pour vider sa casserole et la lui rendre propre et nettoyée.
    Le lendemain, nous partons sans nous presser pour le camp d’altitude à 4100m, et déjà les premiers MAM se font sentir pour Christian et surtout Denis. La prise de leur fréquence cardiaque à l’arrivée me montre bien qu’ils ont déjà dû puiser dans leurs réserves.
    Mais nous n’avons qu’un jour au programme pour tenter ce sommet et c’est demain.
    Le temps est au beau fixe et à la surprise générale, tout le monde, à des degrés divers, s’est fait surprendre par les coups de soleil sur les mains, le reste ayant été bien protégé par la crème solaire. Vinciane a même des cloques au point de devoir se couvrir complètement d’un bandana les jours suivants.
    David, un chilien arrivé au camp avec sa femme épuisée, nous demande de nous accompagner demain pour le sommet. Son équipement basique m’étonne un peu (à juste titre, comme nous le verrons) mais j’accepte quand même.
    Samedi 29 janvier : fatiguée de ces deux jours de marche d’approche, Vinciane démarre péniblement l’ascension du Plomo. Pour ne pas mettre en péril les chances des autres d’atteindre le sommet, je lui propose de monter à son rythme et de rester en contact radio régulièrement, afin de continuer d’un pas décidé. Arrivé à 4500m, Denis nous demande de faire une pause car il se sent vraiment mal. Il vomit tout ce qu’il avait dans le ventre et je lui dis de redescendre.
    Le vent devient de plus en plus fort, et nous sommes parfois déséquilibrés par notre propre sac. Une montée raide de pierrailles se présente devant nous et nous passons le cap des 5000m. Déjà mes soupçons quant à David se vérifient : il me signale qu’il a les orteils gelés; ses chaussures de trekking ne sont pas du tout appropriées à la haute altitude. Quelques chaufferettes vont temporairement régler le problème mais le vent continue d’augmenter et nous commençons aussi à avoir froid, malgré notre équipement
    A 5200m, dans un abri de fortune en pierres, David nous voit sortir de notre sac la doudoune qui allait régler définitivement notre problème de froid jusqu’au sommet. Complètement frigorifié, le regard désespéré, il nous annonce qu’il redescend : il n’est pas assez équipé. Au moins, il ne fera plus la même erreur la prochaine fois. Christian et moi atteindrons donc tant bien que mal le sommet sous un vent à ce point violent, qu’à l’arrivée, je voyais Christian me rejoindre avec un angle de presque 60° par rapport au sol.
    Deux heures de descente ensuite et le temps de poser son sac, Christian se couche dans la tente, pour un repos bien mérité. Ce vent terrible annonçait une belle perturbation, car toute la nuit nous avons essuyé tempête de neige et rafales de vent à faire plier les arceaux de la tente. Et devinez quoi : Christian n’a rien entendu de toute la nuit …
    Le retour à la civilisation sera assez épique. Le temps est très couvert et humide, doublé d’un brouillard épais. David nous a proposé de nous ramener en jeep depuis le haut du chemin que nous avions dû faire à pied à l’aller. On n’y voyait parfois pas à 30 m. Et en plus, la nuit, la neige avait recouvert toute trace d’un quelconque passage. Nous nous sommes donc retrouvés à descendre les pentes de neige avec la jeep sur les pistes de ski du coin en suivant les panneaux bleus et en évitant les pistes rouges.

    Cerro del Aconcagua

    L’Aconcagua, Le Colosse des Amériques, est aussi un symbole de par sa rudesse. C’est en raison de son climat qu’il est comparé avec les sommets les plus élevés de l’Himalaya. Le peu d’ humidité, le faible pourcentage d’ oxygène et les vents forts sont quelques caractéristiques du climat de cette montagne.
    31 janvier au matin, jour du départ pour Mendoza en Argentine. Premier imprévu: pas une seule place parmi la vingtaine de bus qui distribue la ligne plusieurs fois par jour, avant 23h. Voilà une bonne nuit en perspective donc, les genoux coincés sur le siège du voisin. Malgré tout, nous ne changerons rien au planning. Nous passons prendre nos permis d’ascension durant la matinée et faisons quelques provisions d’aliments énergétiques après-midi. Une bonne nuit d’hôtel pour nous ressourcer et nous partons le lendemain matin pour Punte del Inca, d’où nous partirons dans l’après-midi, après un bon resto, pour une grosse heure de marche vers le premier camp à 3300m.
    Cette fois, ça y est, on est parti pour l’aventure tant attendue. A quelques mètres du premier poste des gardes on peut voir un des lacs de montagne les plus exotiques de la province de Mendoza, pour sa couleur bleue et pour sa température de montagne. Les mules que nous avons louées à Los Pouquios nous amèneront le nécessaire pour les deux jours de marche d’approche, alors que le reste de nos bagages sera directement transféré au Camp de Base. Quand on sait que nous avions, pour l’équipe, près de 200kg à transporter à Plaza de Mulas, on est d’autant plus content de voir passer à côté de nous nos  » porteurs », chargés comme … des mules.
    Le lendemain, départ tôt car on nous a promis une fournaise pour cette étape de 8h dans la vallée désertique du Rio Horcones qui mène au CB. Petit à petit, la végétation et le paysage changent, les rochers surplombant la rivière alternent entre rouge, vert, jaune et gris sous un ciel bleu, un décor de rêve.
    Arrivés à Plaza de Mulas, nous pouvons apprécier l’hospitalité de notre « cook » et surtout nous délecter de sa cuisine. En effet, nous avions opté pour le service de repas proposé par l’agence de mules pour éviter de devoir transporter trop de nourriture au CB. Et je vous assure qu’on ne l’a pas regretté du tout : à conseiller même, car rien de tel qu’un estomac bien rempli pour attaquer un sommet. Nous y resterons deux nuits complètes afin de nous reposer et surtout nous acclimater. Un petit tour chez le médecin du camp pour mesurer fréquence cardiaque, tension artérielle et taux de saturation en oxygène puis un point météo auprès des gardiens du parc et nous voilà tous autour de la table pour décider de la suite du programme. Il nous reste une semaine pour atteindre le sommet.
    Vendredi 4 février : on nous annonce du mauvais temps pour mardi et mercredi. Pas de bol, c’est en plein milieu de notre créneau. Si on fait confiance aux prévisions, il nous reste deux options : tenter tout de suite le sommet, sachant que notre acclimatation n’est pas encore parfaite, ou bien attendre le retour du beau temps jeudi, mais si ça se prolonge, on peut dire au revoir à l’Aconcagua.
    D’un commun accord, on décide donc de faire un portage demain, de remonter le lendemain au Camp 1 (5559m) et de tenter le sommet (6962m) le lundi d’une traite en sautant le Camp 2 (5933m) où nous avions prévu de loger dans notre planning de départ.
    J’ai fixé une « dead line » à 16h pour l’arrivée au sommet, afin de pouvoir redescendre sans danger, avant la tombée de la nuit, avec une marge de deux heures.
    Nous voilà donc parti le lendemain pour Nido de Condores (C1) pour déposer une partie du matériel en passant Camp Canada et Camp Alaska, des camps intermédiaires peu fréquentés. Arrivée à Camp Alaska (5371m), Vinciane n’en peut plus et elle souffre du MAM.
    Je lui propose donc de redescendre pour ne pas s’épuiser pour la suite, après avoir réparti le matériel de son sac qu’il fallait monter au Camp 1. Denis a mal de tête en fin de parcours, mais redescendre devrait arranger les choses. Pas de problème en revanche pour Christian et moi.
    Briefing au soir : la journée de repos au CB n’a pas suffit à Vinciane pour récupérer, et la montée d’ aujourd’hui n’a pas arrangé les choses, elle est sûre de ne pas pouvoir monter demain à Nido de Condores. Problème donc, vu la fenêtre météo annoncée. Je suggère alors de monter demain au Camp 1 comme prévu avec Denis et Christian pour une tentative lundi, avant le mauvais temps; Vinciane se reposera au CB pour nous rejoindre le lendemain. Si le mauvais temps arrive plus tard, je remonterai une seconde fois avec elle vers le sommet. Avec une seule tente au C1, la solution est doublement intéressante.
    Dimanche 6 février. Nous attaquons donc pour la seconde fois les 1200m de dénivelée qui nous séparent du C1. A l’ arrivée, le temps est toujours au beau fixe mais les visages sont creusés. Christian se sent plus ou moins bien; par contre Denis arrive en larmes : des douleurs incessantes à la tête l’épuisent. Je lui avait suggéré de descendre rejoindre Vinciane quelques centaines de mètres plus bas, mais il préférait dormir au C1, espérant que cela passerait durant la nuit. Tout sauf remonter une 3ème fois au C1!
    C’est aujourd’hui mon anniversaire. Denis a courageusement monté une flûte de pan, achetée à Mendoza. Je vais donc passer la nuit avec deux mecs dans une tente à 5550m d’altitude, par -10°C et avec l’impression que j’étouffe à chaque fois que je respire, c’est-y pas génial ?
    Lundi 7 février : lever à 5h30. J’avais décidé de partir au lever du soleil pour éviter de perdre trop de temps à chercher le chemin à la frontale dans cette multitude de sentiers tracés au cours des années par les andinistes. La nuit a été mauvaise pour tout le monde et Denis a toujours mal de tête, il restera donc au C1 en attendant Vinciane. Départ 6h30 à deux donc pour Berlin, le Camp 2, que l’on atteint en 2 heures. Nous n’avançons pas trop vite pour ne pas nous essouffler mais tout de même, je n’ai jamais progressé aussi lentement. Ceux qui me connaissent savent que je ne suis pas du genre escargot, quelque chose ne va pas. J’ai froid aux orteils depuis le départ et ça me pompe toute mon énergie. Je décide donc de m’arrêter près d’une demi heure pour réchauffer mes pieds et changer de chaussettes. Mieux vaut prévenir que guérir. N’étant pas à ma première expérience de gelures aux pieds, je savais ce que je faisais et ça a porté ses fruits.
    Independencia (6377m) : un quart d’heure de repos pour se réalimenter et mettre les crampons; les orteils se réchauffent, et déjà je me sens beaucoup mieux, prêt à attaquer le final en de bonnes conditions. Deux Français nous rejoignent, à bout de force, hésitant à faire demi-tour. On leur remonte un peu le moral : on se le fera à quatre ce sommet, non? Une longue traversée à flanc de névé nous mène enfin au pied de la dernière ligne droite, la Canaleta (un pierrier totalement instable qui aboutit à un col abrupt à roches charriées), les derniers 300 mètres de l’ascension.
    Nouvelle pause d’un quart d’heure. Christian m’annonce qu’il ne se sent pas bien du tout et qu’il préfère redescendre. J’ai beau insister, sa décision est prise. Pas après pas, je gravis seul, enfin pas tout à fait car les deux Français me suivent, cette fameuse Canaleta qui a causé de nombreuses entorses à ceux qui s’y sont aventurés. Il est 16h moins 5 lorsque je foule la plateforme sommitale, mais déjà les nuages menacent et tempèrent mon enthousiasme. Je crains que le mauvais temps annoncé pour demain n’arrive quelques heures plus tôt que prévu. J’écourte donc la séance de photos, enrobe la croix sommitale d’un fanion aux logos d’EV et du CAB et dis aux deux Français de ne pas traîner. Nous descendons, un peu trop vite d’ailleurs, la Canaleta dans un brouillard épais mais heureusement sans casse. Idem pour la descente du névé et arrivé au C2, je me rend compte que cet épais brouillard n’était qu’un gros nuage de passage, sans gravité. Le ciel redevient bleu. Dommage pour les quelques clichés manqués au sommet. Le retour au C1 se fera sans encombre et je retrouve à la tente toute l’équipe, tout sourire à l’annonce de ma réussite. Christian, arrivé quelques heures plus tôt, était affalé dans la tente. Denis allait beaucoup mieux et se sentait prêt. Vinciane était très contente d’être arrivée jusqu’au C1 et annonçait déjà en rester là car elle est à bout de force. Nous revoilà donc à Nido de Condores pour passer la nuit, mais à quatre cette fois, dans une seule tente, serrés les uns contre les autres.
    Je n’ai pas vraiment récupéré de mes efforts de la veille mais tant pis, il fallait accompagner Denis et Vinciane pour leur tentative, car contrairement aux prévisions météo annoncées, il fait grand beau ce mardi 8. Au réveil, Vinciane confirme qu’elle reste au camp, et je pars avec Denis, qui a raisonnablement réduit son objectif : atteindre la barre des 6000m, ce qui fut fait. Pendant ce temps, Christian et Vinciane redescendent au CB, lourdement chargés et dans un état de fatigue avancé. De retour au C1, dans l’après-midi, il nous faudra plus d’une heure pour démonter le campement. A cette altitude, le manque d’oxygène et l’ascension que l’on vient de faire, sans compter la mauvaise nuit passée, se font sentir.
    Après une journée de repos au CB, dédiée au triage pour les mules, à la lecture et à l’écriture, j’en profite pour aller randonner au beau milieu du glacier de Penitentes (sorte de menhirs de glace formés par le vent, pouvant atteindre de 30cm à 3m) qui nous guette depuis le début de cette expé. Comme nous avons encore deux jours devant nous, nous décidons de faire le trekking menant au pied de la face Sud de l’Aconcagua, un mur vertigineux de 3000m, de plus en plus impressionnant au fur et à mesure qu’on s’en rapproche. Retour ensuite sur Punte del Inca où nous attend le bus pour Santiago. Ainsi s’achève notre merveilleux périple de trois semaines dans la Cordillère des Andes, à cheval sur le Chili et l’Argentine.

    Après coup, il semble évident qu’avec une plus longue acclimatation, Christian, et même peut-être Denis et Vinciane, auraient pu atteindre le sommet. Mais voilà, les jours étaient comptés, et le hasard d’une désinformation (météo) ne leur ont pas permis d’ aboutir. C’est cela aussi la montagne. L’important n’est-il pas qu’au final, tous se soient battus comme ils le pouvaient, luttant contre le MAM, la fatigue, le manque de sommeil, les objectifs personnels, et que chacun soit revenu épanoui de cette aventure hors du commun?

    Laurent Toisoul
    ACONCAGUA 2005

    – Infos pratiques …

    Situation :
    L’Aconcagua, sommet des Amériques qui culmine à 6962m, se situe dans la Cordillères des Andes en Argentine, un peu au Nord de Punte del Inca, petit hameau jouxtant avec la frontière chilienne et servant de point de départ de l’ascension.
    Pour s’y rendre, le plus simple est l’avion jusque Santiago du Chili et ensuite le bus (ou l’avion si vous avez les moyens) jusque Mendoza où on délivre les permis.

    Période :
    La meilleure période pour y aller est de mi-novembre à mi-mars mais sachez que durant la haute saison (décembre-janvier) les permis sont plus chers.
    Pendant la saison officielle du Parc de l’Aconcagua, il y a un service gratuit de prévention et d’assistance médicale au camp de base.
    Au sommet de l’Aconcagua , la température normale est de -30° C en été, principalement à causes de ses vents violents tant redoutés par les andinistes bien que lors de notre passage nous avons eu droit à un ciel bleu en permanence et un vent relativement calme.

    Formalités :
    Un passeport valide suffit pour le Chili comme pour l’Argentine
    Pas de vaccins particuliers obligatoires
    Permis d’ascension : 200$ à 300$ par personne en fonction de la

    Transports & Logements :
    Nous avons opté pour Delta Airlines qui autorise deux bagages de 32kg par personne et qui, à notre grande surprise, n’a pas une minute de retard sur ses vols, que du contraire.
    Des démarcheurs vous accosteront dès votre arrivée à Santiago pour s’assurer que vous avez un moyen de transport et un hôtel. Pas besoin de réserver pour les logements donc, on trouve tout facilement et moins cher sur place. De plus, les restos mentionnés dans le guide du routard sont d’un excellent rapport qualité/prix.
    Pour le Plomo, pas de bus à cette saison mais aucune difficulté à trouver un van taxi qui vous déposera à la Parva pour 80$ et viendra vous rechercher pour le même prix.
    Pour l’Aconcagua, une vingtaine de guichets de compagnies différentes situées côtes à côtes proposent pour le même prix (~15$ par personne) plusieurs fois par jour le trajet Santiago-Mendoza (7h de route).
    A Mendoza, toujours au même endroit, vous trouverez facilement un bus pour Punte del Inca.
    Par contre, pensez à réservez car malgré toutes ces compagnies, ça se remplit très vite.

    Agence de mules :
    Je vous conseille vivement l’agence Rudy Parra qui nous a donné entière satisfaction pour ses services de mules et de repas extraordinaires.

    ACONCAGUA TREK
    Guiraldes 246 – 5519 Dorrego – Mendoza
    Tel/Fax 54 261 431 7003
    Email : aconcagua@rudyparra.com ou info@lospuquios.com.ar
    Site web : www.rudyparra.com ou www.lospuquios.com.ar

    Communications :
    La plupart des communications avec l’Europe se sont faites via Internet, très courant là-bas et même gratuit la plupart du temps dans votre hôtel.
    Pour les communications au sein du groupe pendant les ascensions, nous avions des Talkies-walkies qui nous été bien utiles lorsque nous nous séparions.

    Contact :
    Laurent TOISOUL
    GSM : 0497 / 41 03 06
    Email : laurent@evolutionverticale.be
    Web : www.evolutionverticale.be

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