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    SVALFIN AU PAYS DES SERACS DE JADE.

    Découverte
    Pendant plusieurs heures, nous avons été secoués dans cet engin bruyant, aux vitres givrées, qui a suivi dans la brume le dédale des vallées glacières pour atteindre la « Cabane de Fredheim ». C’est un lieu mythique, carrefour de nulle part, souvenir d’un trappeur qui a vécu là, seul, pendant plusieurs années.A côté de la cabane historique, plus ou moins en ruine, se dresse une cabane pittoresque qui sert de refuge et dont émergent 3 français qui rentrent d’un trek de plus d’un mois. Ils vont prendre notre place dans la chenillette pour rentrer vers Longyearbyen et effectuer en sens inverse le trajet de 60km qui nous sépare désormais de la capitale du Spitsberg.
    Nous voilà livrés à nous-mêmes à environ trois jours de ski, de tout endroit habité. Notre projet, la réalisation d’un rêve pour certains, peut commencer.

    Dans notre hâte de goûter à l’aventure nous négligeons l’asile exigu de la cabane et nous nous élançons sur la glace du fjord, en dévalant la berge, pour expérimenter notre nouvel emploi de bête de somme. Nous tirons en effet chacun une pulka (2) de 40 à 50 kilos qui contient tout notre équipement.
    Outre le matériel de camping hivernal habituel, il nous a fallu prévoir de quoi se défendre éventuellement contre l’agressivité des ours polaires : des systèmes de sécurité dotés de sirènes pour la protection nocturne, et des armes à feu de gros calibre. Nous emportons des vivres et du carburant (3) pour les réchauds, de manière à nous assurer une autonomie totale pendant au moins 10 jours.
    Ce soir, c’est la mise en jambes, une courte étape de quelques kilomètres sur le fjord gelé, juste le temps de prendre l’ambiance. Nous ne craignons pas d’être surpris par la nuit, il n’y a pas de nuit.

    Pour la première fois, nous montons le camp au pied des falaises qui abritent les ébats amoureux des oiseaux arctiques dont les cris égaieront notre sommeil.
    Le matin suivant, nous nous retrouvons à l’ombre des falaises, la température ne dépasse pas – 20°C et la mise en marche des réchauds à pétrole ne va pas sans quelques difficultés.
    Nous apprenons à lever le camp avec la meilleure synchronisation possible car attendre les copains en restant immobile ne procure pas des sensations vraiment voluptueuses.
    Beau temps. Nous continuons à remonter le Templefjord jusqu’à prendre pied sur le glacier qui s’y déverse.Pour monter vers le nord, plusieurs possibilités s’offrent à nous sous la forme de glaciers parallèles. Nous choisissons le chemin le plus long, en tirant vers l’est pour profiter d’une montée plus régulière et d’une vallée peu encaissée, aux perspectives larges et variées.
    Le temps reste ensoleillé, avec des passages de brumes, et une température agréable (- 10/-15°C). Après avoir franchi une langue de glace vive d’un vert de jade et commencé la montée, nous nous installons dans une cuvette protégée des vents pour notre deuxième nuit.

    L’initiation
    Petit à petit nous apprenons à vivre dans le gel permanent. Toucher le moins d’objets possible et le moins possible avec les mains nues. Acquérir de la dextérité avec des gants minces, voire avec des moufles. Nous constatons la similitude de la neige très froide avec le sable ! Cela s’insinue partout mais cela se secoue.. se brosse et s’élimine sans mouiller.Le soir notamment nous brossons soigneusement nos chaussures et les entrons toutes propres et sèches dans la tente.
    Le matin cependant nous sommes inquiets de constater que l’humidité de notre haleine ne s’est pas contentée de former un dôme de glace collé à la tente mais humecte la surface extérieure de nos sacs de couchage. Nous trouvons rapidement la parade en les sortant, pour les mettre à geler étendus sur la tente, ce qui empêche l’humidité de pénétrer.Nous continuons à monter régulièrement dans une alternance d’éclaircies, qui nous permettent d’apprécier la beauté du paysage, et de passages brumeux qui mettent encore plus en évidence à quel point nous sommes petits.

    Heureusement, Hubert a la cordelette d’appoint 20 m en 6 mm. Elle permet de descendre un baudrier, une paire de crampons. Claude s’équipe rapidement mais les crampons ne sont pas réglés pour ses chaussures, les parois forment caverne, il nous reste plus qu’à le hisser.Quelques minutes plus tard, apparaît un visage ensanglanté, une main tendue, le voilà sorti.Il est 16 h 30. Nous avons presque une journée de marche dans les jambes mais il nous apparaît rapidement qu’une seule démarche s’impose : rejoindre la concession russe pour faire soigner notre blessé et le mettre à 1’abri.
    Il y a environ 22 km à vol d’oiseau, mais nous avons l’espoir de rencontrer quelqu’un en scooter des neiges sur la glace du fjord et d’avoir de l’aide.
    Le visage orné d’un énorme pansement, bien protégé du froid par un masque, réchauffé par une veste duvet, Claude se met en route, à pied (car il a aussi perdu un ski dans l’aventure) et dûment encordé.Heureusement, nous arrivons assez rapidement à rejoindre une piste de skîdoo, bien dure et balisée, qui nous conduira jusqu’à Pyramiden, la base russe.

    Malgré nos efforts pour marcher le plus rapidement possible, en traînant nos pulkas, nous n’arrivons pas à gagner du terrain sur les traces de semelles vibram de Claude. Entraîné par Hubert, qui continue à le tenir au bout de sa cordelette, Claude est encore le plus rapide.Les heures défilent, la marche devient de plus en plus harassante, les pronostics les plus pessimistes sur notre les heure d’arrivée. D’autant que la piste de skidoo ne coupe pas le fjord en ligne droite mais distance des berges, ce qui allonge d’autant surtout nous donne la déprimante sensation de notre but plutôt que de nous en rapprocher.
    Au moins la hantise de l’obscurité nous est épargnée, mais les thermos sont vides, les vivres de course grignotés au fur et à mesure et les douleurs aux pieds se réveillent.

    Pyramiden
    Trois heures du matin, nous pénétrons dans une ville fantôme, la neige est souillée par le charbon, le ciel est gris, nous évoluons entre les vieux camions, les canalisations de chauffage urbain, les hangars vétustes à la recherche de nos compagnons arrivés avant nous.Enfin nous retrouvons Hubert ! Il sort de l’hôpital, Claude n’a rien de cassé, ses plaies ont été recousues et le chirurgien russe nous invite tous chez lui.Quelle hospitalité! Vodka, cognac, auxquels nous préférons d’abord l’eau pure pour nous réhydrater. L’épouse du chirurgien est là aussi qui nous a préparé à manger et nous passons le reste de la nuit à bavarder, manger et boire dans la pièce exiguë, et qui nous parait surchauffée, dans laquelle nous avons été conviés.Vers 7 heures du matin, on nous ouvre les portes de l’hôtel et nous faisons la connaissance de Ludmilla qui est à la fois postière, responsable du tourisme, interprète et probablement aussi agent discret des autorités.

    Après quelques heures de sommeil, commencent de difficiles négociations à la fois pour essayer d’obtenir de l’aide et du matériel pour récupérer le contenu de la pulka de Claude et pour trouver un moyen de le ramener à Longyearbyen.
    Si l’évacuation de notre compagnon, qui sera accompagné de Paul, ayant lui aussi quelques problèmes de santé, trouve une solution satisfaisante, par contre l’attitude des russes concernant notre matériel reste mystérieuse et contradictoire. En fin de compte, il nous faudra quitter Pyramiden avec une vague promesse à propos de recherches ultérieures et d’envoi vers la Belgique.
    Le reste de la journée se passe en visite guidée de la concession russe qui comporte notamment la ferme située le plus au nord de notre planète. Ludmilla, qui nous suit, ou plutôt nous précède, partout nous convie à admirer une étable contenant de superbes vaches et deux taureaux et nous montre les bâtiments qui abritent une serre à légumes et un poulailler.Après le repas du soir, nous refaisons méticuleusement nos bagages en tenant compte de la nouvelle répartition du matériel entre les six équipiers.
    Le lendemain matin, nos pulkas sont alignées devant l’hôtel pour un nouveau départ, nous nous séparons de nos deux compagnons qui s’apprêtent avec optimisme à connaître les incertitudes des transports polaires russes. D’autre part, il ne nous est plus possible de rejoindre nous-mêmes Longyearbyen par nos propres moyens comme nous en avions le projet. Les deux jours utilisés pour faire le détour par Pyramiden ne se rattrapent pas et notre avion n’attend pas. C’est à contrecœur qu’il nous faudra à nouveau faire appel à la chenillette.

    La remise en route
    La température nous semble clémente au fond du fjord bien abrité des vents. Nous ne sommes pas les seuls à apprécier la douceur de ce printemps en gestation : en quittant Pyramiden, nous sommes salués par les vaches de la ferme auxquelles on a aussi autorisé un petit galop dans la neige pour se dégourdir les pattes.
    Le soleil brille, la glace du fjord s’étend devant nous et dans le lointain resplendissent les séracs vert de jade vers lesquels nous nous dirigeons.
    Tiens, quand on s’avance à découvert il y a un petit vent latéral! Cette réflexion doit être suivie d’action immédiate car la sensation de froid augmente à une vitesse vertigineuse.Vite, il faut enfiler la laine polaire, le surpantalon, bien serrer le capuchon de la veste et la progression peut reprendre, la tête tournée autant que possible dos au vent. Ainsi protégé, c’est un plaisir de se trouver dans cette immensité lumineuse avec le soleil qui joue dans la poussière de neige, les vagues blanches qui se forment et se déforment, la trace ténue devant soi qui s’efface comme couverte d’un voile. Si seulement le froid ne mordait pas aussi fort le visage.

    Les séracs se rapprochent, et aussi les montagnes qui nous mettront à l’abri du vent. Nous passons à quelques mètres de deux mouettes qui se régalent du cadavre d’un renard polaire sans se laisser distraire par nos silhouettes et le crissement de nos skis.Plus de vent ! Aussitôt la brume nous entoure pendant que nous nous restaurons rapidement tout en ajustant nos peaux de phoque. Une longue montée nous attend qui nous conduira au col de Gipse, la porte de notre retour. C’est une montée douce et paisible à laquelle nous consacrons encore quelques heures avant d’arriver sur une sorte de plateau. Au loin, dans la clarté du soleil revenu, on distingue le glacier de Norderskjold où a eu lieu l’accident deux jours plus tôt.

    La fatigue se fait sentir, il faudrait chercher un endroit où passer la nuit sans trop s’exposer au vent. Le plateau nous paraît bien dénudé. Peut-être trouverons-nous plus loin une combe pour nous abriter. Hélas plus nous montons, plus le vent souffle et moins les replis de terrain nous paraissent propices. Nous jetons finalement notre dévolu sur une vague combe un peu au-dessous et un peu décentrée par rapport au col. Le paysage est magnifique mais le froid piquant. Nous entamons le rituel du soir : tassage de la neige, montage de la tente, et travaux de pelle divers pour nous protéger et surtout protéger le réchaud des facéties du vent. Pendant le lent processus qui transforme des quantités incroyables de neige en un volume ridiculement faible d’eau bouillante, nos yeux parcourent le paysage de montagnes éclairées par le soleil. La nuit est glaciale et le vent qui descend du col nous incite à ne pas nous attarder.

    La neige dans la vallée
    Nous abordons maintenant la vallée de Gipse par une agréable descente en chasse-neige suivie d’une désagréable surprise. Avec la diminution de l’altitude et un changement de temps insidieux, la température a bien monté dans cette vallée abritée du vent, et la neige se met à coller sous nos skis. Mais la vallée est belle, la forme est bonne. Monique qui depuis la veille souffre d’une bronchite et a agrémenté son menu d’antibiotiques, marche comme tout le monde allègrement.Maintenant que nous avons dû modifier notre itinéraire, le temps ne nous presse plus trop et nous prenons la peine de nous faire des boissons chaudes le midi.
    Malheureusement., le réchauffement se précise, le brouillard s’installe, la neige se met à tomber.Le long de la piste, quelques constructions à moitié enfouies dans la neige s’offrent à notre tentation. Tergiversations! Y a-t-il moyen de déblayer l’entrée? Est-ce ouvert? Est-ce acceptablement propre? Tant pis on continue.
    Dans le brouillard et la neige nous ne voyons plus grand chose et nous savons que bientôt nous devrons quitter la piste qui s’incurve et quitte la vallée. Mais à quel moment? Bien qu’il soit encore tôt, nous décidons de monter le camp pour la nuit. Cela nous mettra à l’abri de la neige qui tombe, permettra de se reposer et éventuellement de faire une reconnaissance sans traîner derrière nous ces sacrées pulkas.
    Pendant que le camp se monte, les nuages montent aussi et bientôt l’éclaircie est suffisante pour se repérer parfaitement.

    Pendant notre sommeil, les tentes se couvrent d’un voile blanc qu’il nous faut brosser et secouer avant de nous remettre en route de bonne heure. Malgré cette couche de neige fraîche, nous arrivons à suivre la piste pendant une heure encore. Ensuite les rares balises s’éloignent vers la gauche pour franchir un col. A nous la neige vierge où chacun à son tour prend le relais et fait la trace.
    La vallée se termine par une sorte de grande bosse à franchir pour atteindre le fjord dont nous allons, malheureusement devoir suivre la berge vers la gauche au lieu de le franchir pour revenir à Longyearbyen. La montée parait bien longue et monotone dans la grisaille, la vue du sommet sur le fjord bien mélancolique. Mais la descente réserve des surprises, elle se fait au milieu de bizarres sculptures de neige fraîche en forme de rouleaux. Un peu comme quand on gratte une motte de beurre avec un couteau dentelé. Ensuite se profilent sur notre gauche les masses sombres de falaises rocheuses. Enfin, le vent qui descend de la vallée nous pousse vers de nouveaux horizons et nous prenons pied sur le fjord.

    Sur le fjord
    Aidés par le vent, nous avançons rapidement accompagnés du vol et des cris des oiseaux qui nichent dans les falaises et viennent observer les intrus. La neige elle-même porte les traces de leur passage sous forme de fiente d’un vert éclatant.
    Pendant que nous contournons cette impressionnante muraille sombre, saupoudrée de neige et qui se perd dans la brume, le vent tourne, forci, fraîchi et bientôt nous peinons avec le vent de face, à nous demander où passer la nuit.
    Nous n’envisageons pas d’installer les tentes sur la glace du fjord balayé par le vent. Si nous ne trouvons pas d’emplacement convenable il nous faudra continuer notre route sans repos et traverser le fjord pour rejoindre notre point de départ et de rendez-vous, la cabane de Fredheim. Peu réjouissant programme avec la fatigue de la journée, le manque de liquide dans les thermos et la perspective d’écourter l’aventure.

    Encore une heure de marche à observer la rive, à regarder les nuages noirs s’amonceler, à écouter les oiseaux et à fendre le vent et voilà qu’une vague crique apparaît qui pourrait nous fournir un abri sur la terre ferme, au pied, mais pas trop près, des rochers. Nous franchissons les vagues gelées et fissurées pour rejoindre la rive. Parmi les rochers les algues et les débris de bois qui affleurent, il y a place pour deux tentes. Quel calme! Sommes-nous abrités du vent ou celui-ci a-t-il faibli? Qu’importe. Avec le voisinage des oiseaux et leurs nombreuses déjections il s’agit d’être circonspects dans le choix de la neige à faire fondre pour notre nourriture.
    Le système d’alerte qui est censé nous protéger des animaux intrus principalement des ours est installé et tout le monde s’endort du sommeil du juste.

    Dernière étape. Nous sommes largement dans les temps. I1 ne nous reste plus qu’à longer les falaises pendant quelques kilomètres et à traverser le Templefjord dans sa plus faible largeur (5km). Une partie du trajet se fait da dans la brume et il s’agit de surveiller la boussole. Quelques vagues éclaircies nous rassurent sur notre route et nous permettent d’observer un troupeau d’élans dans le lointain. Bientôt la cabane de Fredheim elle-même peut être prise comme point de repère. Un raidillon à gravir et nous dégrafions pour la dernière fois la ceinture de traction qui nous enchaînait à notre fidèle pulka, compagnon de route et coffre à malice, qui contient nos précieux bagages.

    Retour à la civilisation polaire
    Cette fois, nous explorons le refuge, minuscule cuisine et dortoir à bas-flancs pour trois personnes. Sur les étagères, la nourriture superflue abandonnée par ceux qui rentrent au profit de ceux qui pourraient en manquer. Un vieux poêle à la buse trouée ne nous inspire guère confiance. Nous avons acquis une telle habitude de vivre dans le froid que nous préférons nous en passer plutôt que de courir le risque d’être asphyxiés. Détente, casse-croûte à table, assis sur des bancs, voluptueux confort.

    Il reste une demi-journée à remplir et un petit sommet enneigé qui nous fait de l’œil au-dessus de la cabane. La plupart d’entre-nous ne résisteront pas à cet appel et en feront l’ascension au moins en partie. Dernière nuit nostalgique. Demain la chenillette doit venir nous rechercher. Sera-t-elle au rendez-vous? Elle nous cueille au saut du lit, d’abord vrombissement lointain puis silhouette rouge et trapue sous un soleil resplendissant. Nos pulkas sont bouclées à la hâte et embarquées en vitesse. Le trajet du retour se déroule dans la lumière éblouissante du soleil sur la neige. D’autant plus grand est notre regret de ne pouvoir, par manque de temps, le faire à pied et jouir quelques jours encore de cette immensité silencieuse, de cette beauté sereine que nous sommes venus chercher sur cette île près du pôle.

    Longyearbyen, retrouvailles chaleureuses avec nos deux compagnons, retour à la civilisation polaire, rapport de l’expédition auprès des autorités, dernière nuit ensoleillée avant notre long voyage vers le sud.
    Longyearbyen Capitale du Spitsberg, île principale de l’archipel de Svalbard qui s’étend entre le 74° et le 81° Nord et couvre 61.723 kM2. Située à un millier de km du pôle, elle compte un millier d’habitants principalement occupés par l’exploitation de mines de charbon. Le Svalbard fait partie intégrante du Royaume de Norvège mais comporte deux concessions attribuées en 1920 à l’URSS.
    Pulka C’est le nom donné en Scandinavie aux traîneaux utilisés pour transporter les bagages lors d’un raid. La pulka consiste en une coque de résine sur deux patins et bâchée avec une toile imperméable. En terrain montagneux elle nécessite l’emploi d’un harnais rigide attaché à une ceinture ou à un baudrier.
    Carburant Les seuls carburants disponibles au Spitsberg sont le pétrole lampant, l’essence pour auto (sans plomb) et le méthanol. Nous avons choisi le pétrole pour des raisons de sécurité. Notre provision de 35 l s’est avérée trop importante, mais au Spitsberg l’eau bouillante c’est la vie!

    L’équipe composée de
    Paul Blockmans, Monique Borlée, Marcel Brouwer, Claude Clément, Hubert Leclercq, Yves Raymaekers, Xavier Sépulchre et Paul Van Boeckel (moyenne d’âge 50 ans) tient à remercier le Club Alpin Belge, la Communauté française de Belgique et l’Administration de l’Education Physique des Sports et de la Vie en Plein Air de même que les sections de Brabant et de Namur du CAB pour l’aide apportée à l’expédition. Nous sommes aussi reconnaissants à Alain Hubert, Daniel Caisse et « NUNATAK » pour leurs nombreux conseils et l’intérêt qu’ils ont montré pour notre aventure.

    Prochains événements

    14-17 Août 2025 Rassemblement Bleau
    Rassemblement
    23-30 Août 2025 Stage Grandes parois
    Stage
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